La Vanité (ou le plaisir)

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Peinture de Hans Memling : La Vanité

Publié dans Printemps 2009

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L
Ah, et pis tiens ! Y a pas de raison de te priver de l'extrait que j'avais envoyé à l'autre Patate avant d'être en retour traitée de Bécasse... Il y a peut-être des raisons objectives à mes échecs répétés en littérature, mais je continue maintenant de me prendre pour l'artiste que je suis.Extrait provisoire :« Poudre sèche de fleurs de mimosa, collent aux doigts, épines de mûrier fraîchement torréfiées, un chien mort sur le bas côté, sonné pour de bon, pas un pli, d’un trait, dans la courbe, sur le bas côté, on dirait qu’il dort sur le bas côté, il est jaune, de race incertaine. Certes, il n’est là que pour le décor et pour renforcer les fleurs… Ah, mais dans quoi est-ce que je me suis lancé ? Je n’y arriverai jamais ! Où ça ? A commenterrer !Est-ce que tu l’as fait pour moi ? C’est cela ? Je ne sais pas dire. Crois-tu qu’il dort depuis longtemps, ce chien ?Tu l’as fait pour moi ! Je n’en reviens pas… Carl ! C’est bien pour moi que tu l’as fait ? {Comme j’ai honte à l’intérieur… Si tu savais ce que j’ai fait…}Dis-le moi, je t’en prie ! Que je le prenne seulement ? Que je l’emporte au Diable ? Pour quoi ?Alors tu l’as fait pour moi, c’est-à-dire que sans cette intention, c’est-à-dire sans notre rencontre, ce tableau-ci, ce tableau-là n’existerait pas ? Te rends-tu compte – un, deux, trois… - de ce que cela, cette intention, pourrait vouloir dire pour moi ? Non, je ne crois pas que tu saches…Je te prends pour un con ? Non.D’accord ! Je la ferme. C’est assez gênant comme ça ? Il ne fait rien pour lui seul, il le fait pour deux, pour trois, quatre, le monde entier, sûrement pas pour lui seul et sûrement pas pour toi seul. Il est artiste.Un peu comme Ibrahim dans son genre. Tout le monde n’a pas l’humilité facile ! ».
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L
tacatanprandre aux éditeurs de langue française comme Olivier dernièrement ! Tacallidire que tu veux m'lire, que tu voudrais bien.  Evidemment...  comme pour l'instant t'es la seule... ça pèsera peut-être pas très lourd...  Je suis très attachée  au papier.  Personnellement,  je continue sur papier.
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C
Certes, voilà déjà quelques années que tu nous fais miroiter tes écrits sans jamais nous en montrer le début d'un paragraphe. Déjà quelques années que tu nous dis : "voilà, je m'y mets" ; mais nous restons, je reste sur ma faim.
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L
Je n'arrête pas de le sauter.
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C
Eh bien dès que tu sauteras le pas, avertis-moi, Samira. Et c'est encore mieux si con-sonance il y a. Cette vanité-ci est plutôt joyeuse, admets-le.
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